L'addition et la soustraction jusqu'à 20 avec la méthode de Singapour de La librairie des Écoles

Discipline
Nombres et calculs
Niveaux
CP.
Auteur
G. COURRIER
Objectif
Objectif sur le plan mathématique : approfondir la compréhension des notions et des processus de l’addition et de la soustraction.

Acquérir de nouvelles stratégies additives et soustractives adaptées à des nombres plus
grands et savoir résoudre et modéliser des problèmes à l’aide de l’une ou l’autre des opérations. Comprendre qu’il existe de nombreuses manières d’additionner et de soustraire.
Relation avec les programmes

Socle commun de connaissances, de compétences et de culture

  • Utiliser les principes du système de numération décimal et les langages formels (lettres, symboles...) propres aux mathématiques et aux disciplines scientifiques, notamment pour effectuer des calculs et modéliser des situations.

Cycle 2 - Programme 2020

  • Calculer avec le support de l’écrit, en utilisant des écritures en ligne additives, soustractives, multiplicatives, mixtes.
Dates
Créée le 11 avril 2019
Modifiée le 11 avril 2019
Statistiques
155 téléchargements
1 coups de coeur
Licence
CC-BY-NC-SALicence Creative Commons : Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage des conditions initiales à l'identique ?.

Contexte
Dans les unités 4 et 5, les élèves ont appris à appréhen- der l’addition et la soustraction de diverses façons. Ils ont découvert le sens de ces deux opérations, ont ac- quis des stratégies pour additionner et soustraire deux nombres à un chiffre allant jusqu’à 10 et ont commen- cé à mémoriser des faits additifs simples grâce à une utilisation répétée des familles de nombres (unité 2). Ils ont également produit et utilisé de multiples re- présentations des processus additif et soustractif et ont résolu des problèmes inventés ou donnés impli- quant les deux opérations. Dans l’unité 7, les élèves ont ensuite appris que ces mêmes chiffres de 0 à 9 étaient utilisés pour former les nombres supérieurs à 10. Au cours de cette unité, l’accent a été mis sur la décomposition des nombres de 11 à 19 en « 10 + U », où U représente le nombre d’unités. Bien entendu, le nombre 20 peut s’écrire « 10 + 10 ».
Objectif
Dans cette unité, les élèves vont être amenés à revoir les notions fondamentales de l’addition et de la soustraction qu’ils ont déjà acquises, en les appliquant cette fois-ci aux nombres allant jusqu’à 20. Ce faisant, ils vont approfondir leur compréhension des concepts- clés, améliorer leur façon de procéder et acquérir de nouvelles stratégies de calcul pour additionner de grands nombres.
Réviser certaines notions
Au début de l’unité 8, les élèves commencent par inventer des histoires d’additions et de soustractions à partir d’une image (séance 60). Aux séances 61 et 64, ils révisent les stratégies consistant à compter à partir d’un nombre et à compter à rebours, appliquées à l’addition et à la soustraction d’un petit nombre à un nombre plus grand. Les séances 68 et 69 offrent aux élèves des occasions variées de s’exercer à la résolution de problèmes. Les familles de nombres sont utilisées tout au long de l’unité 8. Elles présentent l’avantage supplémentaire de créer des égalités entre les deux parties et le tout. Par exemple, la famille de 17, 7 / 10 / 17, permet d’obtenir 4 égalités apparentées : 7 + 10 = 17 17 – 10 = 7
10 + 7 = 17 17 – 7 = 10
Les deux égalités de la colonne de gauche reflètent la propriété commutative de l’addition, tandis que les paires figurant sur chaque ligne illustrent la relation de réciprocité entre l’addition et la soustraction (séance 67).La décomposition : une base pour
de nouvelles stratégies
Décomposer puis recomposer de façon différente (que ce soit des nombres ou d’autres objets mathématiques) constitue une habitude mentale qu’il faut cultiver dans la pratique des mathématiques. La décomposition associée aux familles de nombres constitue le point de départ de nouvelles stratégies de calcul.
Former des groupes de 10
Lorsqu’on additionne deux nombres à un chiffre, on décompose d’abord l’un des deux nombres pour former un groupe de 10 avec l’autre nombre, puis on ajoute les unités restantes (séance 62).
8+5 5=2+3 8+2=10
8+5 8=3+5 5+5=10

Additionner les unités
Lorsqu’on additionne un nombre à un chiffre à un nombre à deux chiffres, on additionne d’abord les unités, puis on rajoute le 10 (séance 63).
13+6 ajouter 6 à 3
10 3
Lorsqu’on soustrait un nombre à un chiffre d’un nombre à deux chiffres (où le premier est inférieur au nombre d’unités du second), on le soustrait des unités, puis on rajoute le 10 (séance 65).
17-5
10 7 ôter 5 de 7
Soustraire du 10
Lorsqu’on soustrait un nombre à un chiffre d’un nombre à deux chiffres (où le premier est supérieur au nombre d’unités du second), on le soustrait du 10, puis on rajoute les unités restantes (séance 66).
17-9 ôter 7 de 9
10 7

Déroulement des séances

1

Observons l'image.

Dernière mise à jour le 11 avril 2019
Discipline / domaine
Nombres et calculs
Objectif
Introduction à l’unité 8 et exploration de l’illustration page 79 du fichier A.
• Je sais inventer des histoires d’ad- ditions et de soustractions à partir d’une image.
• Je comprends que même avec des grands nombres, le sens des opéra- tions reste le même.
Durée
45 minutes (3 phases)
Matériel
Fichier A p.79
Informations théoriques
Activité optionnelle
L’affiche des jouets
Demander aux élèves de faire un dessin représentant les jouets de leur problème ainsi que la solution de ce dernier.

1. Exploration de l’illustration en pleine page

collectif | 15 min. | découverte

Projeter la page 79 du fichier A au tableau et demander aux élèves d’ouvrir leur fichier à la même page. Accorder du temps pour identifier le lieu et les objets à vendre, puis pour compter le nombre de jouets présents sur les différentes étagères. Demander à des élèves de lire les quatre phylactères à voix haute. Une fois qu’ils ont identifié différents nombres, par exemple 15 autocollants au plafond, 10 jouets au-dessus de l’étagère ou 10 jours sur le mur de droite, demander de trouver des idées de ce qu’ils peuvent faire avec ces nombres. Il est probable qu’ils suggèrent d’« additionner » ou de « soustraire les nombres ». Revoir les différents sens de l’addition et de la soustraction abordés aux unités 4 et 5. Faire la liste de ces significations au tableau. Elles aideront les élèves à inventer des problèmes additifs et soustractifs, chose qu’ils n’ont faite qu’avec des nombres à un chiffre jusqu’à présent.

2. Inventer des problèmes d’addition et de soustraction

collectif | 15 min. | découverte

L’illustration en pleine page fournit aux élèves un contexte familier qui va leur permettre d’inventer leurs propres histoires d’additions et de soustractions, reflétant ainsi leur compréhension des concepts d’addition et de soustraction. Commencer par proposer un premier problème additif que la classe devra résoudre, par exemple : « S’il y a 4 ours sur le mur de gauche et 10 ours sur le mur de droite, combien voit-on d’ours en tout dans cette vitrine ? » Au-delà de la bonne réponse, être attentis à la façon dont les élèves procèdent. Verbaliser les différentes stratégies mises en place. Certains élèves vont compter à partir de 10 (c’est l’objet de la séance 61), tandis que d’autres vont utiliser la décomposition en dizaines et en unités des nombres de 11 à 19, abordée à l’unité 7. Les problèmes soustractifs sont moins évidents pour les jeunes enfants. Là encore, modéliser les premières histoires de soustraction :

• Il y a 15 autocollants représentant des lunes et des étoiles au plafond. Si 9 sont des étoiles (et si on ne peut pas voir ni compter le nombre de lunes), comment peut-on trouver le nombre de lunes ? [Composition d’état]
• Si quelqu’un achète tous les jouets de l’étagère du bas, combien de jouets restera-t-il sur le meuble ? [Changement d’état]

• Combien de lunes y a-t-il de plus que d’étoiles au plafond ? [Comparaison].

Tout problème soustractif peut être résolu en additionnant et en comptant dans l’ordre croissant. Il est essentiel de souligner le lien entre l’addition et la soustraction.

3. Représenter et résoudre des problèmes

collectif | 15 min. | découverte

Sélectionner quelques problèmes et les attribuer aux élèves. Demander d’utiliser du matériel pédagogique pour représenter et résoudre ces problèmes. Noter les stratégies qu’ils utilisent pour référence ultérieure. Conclure en disant que même si les nombres utilisés sont plus grands qu’aux unités 4 et 5, le sens des opérations reste le même.

2

Additionnons en comptant à partir d’un des nombres

Dernière mise à jour le 11 avril 2019
Discipline / domaine
Nombres et calculs
Objectif
Additionner 1, 2 ou 3 en comptant à partir d’un autre nombre inférieur à 18.
Additionner un petit nombre (1, 2 ou 3) et un nombre plus grand en comptant à partir de l’un des deux. Rappeler la stratégie la plus efficace apprise aux séances 28 et 29. Revoir le mouvement sur la bande numérique comme représentation concrète de la stratégie qui consiste à compter à partir d’un nombre.
- Calculer avec des nombres entiers.

• Je sais additionner deux nombres en comptant sur la bande numérique.
• Si je commence par le plus grand nombre, je trouve le résultat plus vite.
Durée
45 minutes (3 phases)
Matériel
Fichier A : p. 80
Fiches photocop. : Act. 1 pp. 114-115
Matériel pédagogique :
bande numérique humaine, 2 boîtes de nombres (inscrits sur des pinces à linge)
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Dire aux élèves qui font encore des erreurs en comptant à partir d’un nombre d’écrire le plus grand nombre suivi d’1, 2 ou 3 blancs, puis de compter pour combler ces blancs.
Approfondissement : Pour leur permettre d’approfondir, demander aux élèves avancés de résoudre des problèmes semblables à l’exercice 2 page 115 des fiches photocopiables, mais avec des bonds supérieurs à 3. Faire verbaliser la différence entre les stratégies mises en place pour trouver le nombre initial et le nombre final.
Remarques
L’importance d’ajouter 1, 2 ou 3
Au fil du temps, le fait de compter à partir d’un nombre va faire place à d’autres stratégies plus sophistiquées. Toutefois, il est important que les élèves soient capables d’additionner ou de soustraire de petits nombres et des nombres plus grands avec aisance. Il s’agit d’anticiper des problèmes additifs comme 37 + 48, qui semblent difficiles au premier abord. Cependant, avec des changements mineurs comme + 2 et – 2, l’addition devient très vite plus abordable. Voilà une bonne illustration de ce que doit être une solide conception des nombres !
37 – 2 35 +4 8 +2 +5 0 85
Remarque : Pourquoi ce changement est-il possible ? Parce que +2−2=0,et que 0 n’apporte aucune modification aux sommes.
Activité optionnelle
Mimer une histoire d’addition
Répartir les élèves en plusieurs groupes. Demander à chaque groupe d’inventer une histoire d’addition et d’en écrire le texte. Les élèves miment leurs histoires respectives. L’ensemble de la classe sélectionne quelques histoires et en résout les problèmes. Écrire une phrase additive au tableau pour chaque histoire.

Évaluation continue
Compter à partir d’un nombre est la plus élémentaire des stratégies additives. Le nombre initial, l’acte de compter en avançant (le changement) et le nombre final en sont les trois parties. Compte tenu de la place centrale qu’occupe le modèle « partie-partie-tout » dans la méthode de Singapour, veiller à ce que les élèves aient bien identifié ce que sont les deux parties et le tout dans ce contexte.

1. Revisiter la bande numérique

collectif | 15 min. | recherche

Revisiter la bande numérique humaine abordée à la séance 28. Nommer deux meneurs de jeu, A et B, et donner une boîte chacun : la première contient des pinces à linge sur lesquelles sont inscrits les nombres de 8 à 17 ; la seconde contient des pinces à linge portant les nombres 0, 1, 2 et 3. On inclut zéro afin de rappeler régulièrement aux élèves qu’ajouter zéro à un nombre, quel qu’il soit, ne modifie pas ce dernier, une idée importante sur laquelle repose la notion algébrique de l’élément neutre de l’addition (x + 0 = 0 + x = x). Demander à un élève de se porter volontaire. Les meneurs A et B piochent chacun une pince à linge dans leur boîte. Imaginons qu’ils piochent 15 et 3. Le volontaire doit représenter l’addition des deux nombres en se déplaçant sur la bande numérique. Demander quelle stratégie il va utiliser, puis laissez-le faire. Quelle que soit la stratégie choisie (la plus efficace ou la plus lente), demander si quelqu’un d’autre peut représenter la même addition d’une autre manière. Il est important que les élèves observent l’action de compter à partir de 3 et de 15 et se rendent compte (ou se souviennent) que :

• il est possible de compter à partir de l’un des deux nombres, peu importe lequel, parce que 3 + 15 = 15 + 3 (c’est la propriété commutative de l’addition) ;
• il est plus efficace de compter à partir du plus grand nombre car cela prend moins de temps.

Répéter l’activité avec d’autres volontaires et meneurs de jeu.

2. Étude de la page 80 du fichier A

collectif | 15 min. | recherche

Projeter au mur la page 80 du fichier A et demander aux élèves de suivre dans leur fichier. Se concentrer sur la leçon située en haut de la page : il s’agit d’une révision de la stratégie additive consistant à compter à partir d’un nombre, abordée dans l’unité 4 aux séances 28 et 29. La différence ici est qu’on applique cette stratégie à de plus grands nombres, avec des résultats supérieurs à 10. Comme avant, les élèves appliquent l’acte de compter à l’addition, une méthode tout à fait naturelle. Demander de l’aide aux élèves pour lire les conseils d’Alice et Adèle, et faire effectuer les bonds avec leur index sur la bande numérique au fil de la lecture. Demander à un volontaire de rappeler à la classe pourquoi il est important de « dire le nombre de départ dans sa tête » avant de compter.

3. Entraînement

binômes | 15 min. | découverte

Lire la question d’Idris à voix haute et donner du temps aux élèves pour réfléchir, former des binômes, puis partager leurs réflexions. Faire continuer individuellement, avec l’aide de leur voisin si nécessaire. Ils doivent terminer le bas de la page 80 du fichier A et poursuivre avec l’activité 1 des fiches photocopiables. L’exercice 1 est simple. L’exercice 2 est plus complexe : il s’agit de trouver le nombre initial ou le nombre qui est ajouté. Modéliser le fait que si un déplacement vers l’avant permet de résoudre 10 + 3 = ?, un déplacement vers l’arrière permet quant à lui de résoudre ? + 3 = 13. Les élèves font l’expérience de l’addition et de la soustraction comme opérations réciproques.

3

Additionnons en décomposant un des nombres

Dernière mise à jour le 11 avril 2019
Discipline / domaine
Nombres et calculs
Objectif
Additionner deux nombres à un chiffre.
Développer la stratégie de composition de « groupes de 10 ». En s’appuyant sur le travail déjà effectué sur les familles de nombres, apprendre à décomposer l’un des nombres d’une somme pour former d’abord un groupe de 10,
puis compter à partir de 10 les unités restantes pour trouver le résultat.
- Connaître les décompositions additives et multiplicatives de 10 et de 100, les compléments à la dizaine supérieure, à la centaine supérieure, la multiplication par une puissance de 10, les doubles et moitiés de nombres d'usage courant, etc.

• Je sais additionner deux nombres à un chiffre.
• Je fais d’abord un groupe de 10, puis je compte le reste à partir de 10.
Durée
30 minutes (3 phases)
Matériel
Fichier A : pp. 81-82
Fiches photocop. : Act. 2 pp. 116-117
Annexe : « Différentes boîtes de 10 », « Boîte de 10 »
Matériel pédagogique :
jetons, cubes
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Si les symboles posent problème à certains élèves, dire de s’entraîner aux additions avec des boîtes de 10 et des jetons ou des cubes. Les élèves de CP sont au stade des opérations concrètes selon Piaget : l’assimilation des notations symboliques prend du temps.

Approfondissement : Demander aux élèves avancés de trouver comment utiliser des boîtes de 10 lorsque l’un des nombres est supérieur à 10.
Remarques
Phrases mathématiques
Attention au sens du signe =
En notant, par exemple, la stratégie d’Adèle, les élèves seront amenés à écrire des égalités comme : « 8 + 2 = 10 + 3 = 13. » Il s’agit d’une erreur fréquente, même au collège. La réflexion est juste mais la notation ne l’est pas. Aider à prendre conscience de cette inexactitude. Écrire la phrase au tableau et demander : « Quelles va- leurs trouve-t-on de chaque côté du signe égal ? » (10, 13 et 13) Noter ces valeurs en dessous. Demander en- suite : « Que signifie = ? » (la même valeur des deux côtés). Comme les trois valeurs ne sont pas toutes égales, l’erreur apparaît de façon évidente. Montrer les notations correctes :
8 + 2 = 10 10 + 3 = 13

Activité optionnelle
Familles de 10
Projeter au tableau une page sur laquelle figurent 19 nombres à un chiffre (deux de chaque et un seul 5) disposés comme des étoiles dans le ciel, ou montrer une affiche du même type. À tour de rôle, les élèves citent des paires de nombres qui font 10. Placer un aimant sur les nombres qui ont été cités ou barrer. Demandez : « Que reste-t-il ? » Recommencer avec une autre famille.

Évaluation continue
Lorsqu’ils se rendent compte qu’une nouvelle notion repose sur des acquis antérieurs, les élèves se sentent plus sûrs d’eux. La formation de groupes de 10 repose sur la composition de familles de nombres (unité 2) et sur le fait de compter en faisant un groupe de 10 (séance 55). S'assurer que les élèves comprennent que la nouvelle stratégie additive abordée aujourd’hui repose sur ces connaissances préalables.

1. Mise en contexte : «Combien de pastilles?»

collectif | 15 min. | recherche

Demander à un élève de rappeler à la classe ce qu’est une boîte de 10. L’essentiel est qu’ils sachent qu’une boîte complète contient 10 pastilles. Projeter ensuite une par une les boîtes de 10 de l’annexe « Différentes boîtes de 10 ». Afficher chaque boîte pendant quelques secondes avant de passer à la suivante. Inviter les élèves à dire combien de points ils pensent avoir vus. Pour les boîtes les moins évidentes, afin d’éviter que les élèves ne crient des nombres différents tous en même temps, faire écrire leur nombre sur leur ardoise. Insister sur le fait qu’ils ne doivent pas donner une estimation mais trouver un moyen de calculer mentalement le nombre total de points : ils doivent visualiser des relations spatiales, reconnaître des motifs familiers ou utiliser leurs connaissances croissantes des familles de nombres plutôt que de compter l’ensemble des points. Lorsque les élèves trouvent des réponses contradictoires, demander à chacun de justifier son résultat en partageant sa stratégie (par exemple : « J’ai vu 3 sur une rangée et 4 sur l’autre ; je sais que 3 et 4 font 7 »). Montrer de nouveau l’image si nécessaire. Après avoir vu les huit boîtes de 10, dites le nombre de points que contient une boîte de 10 virtuelle. Les élèves la visualisent mentalement et écrivent cette fois le nombre de cases vides que contient cette boîte imaginaire. Cet exercice permet d’évaluer les connaissances croissantes des élèves sur les familles de 10, ou les compléments de 10, sur lesquels porte la séance 62.

2. Additionner deux nombres à un chiffre

collectif | 5 min. | découverte

Former des binômes et distribuer à chaque partenaire une copie de l’annexe « Boîte de 10 » ainsi que 10 jetons de la même couleur. Demander à un élève de placer 8 jetons sur sa boîte de 10. L’autre doit placer 5 jetons sur la sienne. Rappeler aux élèves que les nombres inférieurs à 10 se composent d’un seul chiffre.

Donner du temps à chaque binôme pour concevoir une méthode leur permettant de trouver le nombre total de jetons dont ils disposent. Il est intéressant d’écouter les idées que les élèves peuvent avoir avant d’apprendre des stratégies formelles. Des études ont montré que les enfants inventent de nombreuses stratégies pour additionner. Compte tenu du modèle de boîte de 10 utilisé, il est probable que certains aient l’idée de « former d’abord un groupe de 10 ». Demander à quelques binômes de partager leur stratégie. Rappeler aux élèves d’écouter attentivement pour pouvoir apprendre les uns des autres. Noter les stratégies et donner le nom de leurs auteurs.

3. Étude de la page 81 du fichier A

individuel | 10 min. | entraînement

Étudier attentivement la page 81 du fichier A. Si certains élèves ont mentionné la stratégie des groupes de 10, dire : « L’idée d’Adèle est la même que celle de Lucie », ou « Maël a fait exactement la même chose que Karim ». Dans chacun des cas, demander aux élèves de former des groupes de 10 avec leurs jetons. Demander pourquoi les deux approches donnent 13 (le tout n’est pas affecté par la façon dont on le décompose).

4

Additionnons en décomposant le plus grand nombre

Dernière mise à jour le 11 avril 2019
Discipline / domaine
Nombres et calculs
Objectif
Additionner un nombre à deux chiffres et un nombre à un chiffre dont la somme est inférieure ou égale à 20.
Prendre conscience que, lorsqu’on additionne un nombre à un chiffre et un nombre à deux chiffres, il faut commencer par décomposer le nombre à deux chiffres en une dizaine et des unités, pour ensuite combiner les unités et les ajouter à 10.

Développer des procédures de calcul adaptées aux nombres en jeu pour les addi- tions au CP.

• Je sais additionner un nombre à deux chiffres avec un nombre à un chiffre.
• Je décompose d’abord le plus grand nombre en 10 et des unités, puis je regroupe les unités.
• Ensuite, j’ajoute le 10.
Durée
50 minutes (3 phases)
Matériel
Fichier A : pp. 83-84
Fiches photocop. : Act. 3 pp. 118-119 Annexe : « Boîte de 10 »
Matériel pédagogique :
cubes (20 d’une couleur et 10 d’une autre par binôme)
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Certains élèves éprouvent des difficultés à établir un lien entre les notations concrètes et symboliques. Montrer la relation de correspondance qui existe entre les trois nombres présents dans le schéma de la famille de nombres et les sous-groupes de cubes disposés sur la boîte de 10.
Approfondissement : Demander aux élèves qui savent compter au- delà de 20 d’additionner deux nombres à 2 chiffres (12 et 16 par exemple) en utilisant l’annexe « Boîte de 10 » et des cubes.
Remarques
Créer un répertoire de stratégies
À mesure que les élèves apprennent de nouvelles méthodes de calcul au cours de l’année, créer un « mur des stratégies » qui en fait la liste. Tirer directement ces stratégies du travail des élèves. Par exemple, pour addi- tionner 8 + 7 :
• Je suis parti(e) de 8 et j’ai compté sept nombres de plus. •J’aifaitungroupede10(8+2)puis j’ai ajouté 5.
•J’aifaitungroupede10(7+3)puis j’ai ajouté 5.
• J’ai fait 8 + 8 = 16 puis j’ai retranché 1.
• J’ai fait 7 + 7 = 14 puis j’ai ajouté 1.
Faire une liste pour les nombres à deux chiffres. Plus tard dans l’année, faire une liste pour la soustraction. Plus les élèves trouvent de relations, plus ils auront d’options à leur disposition.

Activité optionnelle
Nombre-objectif
Choisir un nombre-objectif compris entre 10 et 15. Les élèves écrivent une addition dont le résultat est ce nombre-objectif. Comparer les réponses. Ajouter ensuite des restrictions : (1) l’un des nombres doit être 10 ; (2) utiliser 2 nombres ; (3) utiliser 3 nombres ; (4) l’un des nombres doit être 5 ; et ainsi de suite. Demander aux élèves d’inventer des restrictions.

Évaluation continue
Il est possible que certains élèves, occupés à décomposer le plus grand nombre puis à recomposer les unités, oublient d’ajouter la dizaine (ce qui donnerait par exemple 14 + 5 = 9 au lieu de 19). Vérifier qu’ils comprennent bien que le tout est toujours plus grand que chacune de ses parties. Lorsque leur réponse est incorrecte, demander de réfléchir au caractère raisonnable du résultat.

1. Échauffement : décomposer les nombres de 11 à 19

collectif | 20 min. | recherche

Débuter la séance par un échauffement pour revoir une idée importante abordée à l’unité 7 : la décomposition des nombres de 11 à 19 en une dizaine et des unités. Dans la première partie de l’échauffement, dire un nombre entre 11 et 19 (17 par exemple). L’élève interrogé doit répondre « dix et sept ». Au bout de 5 à 10 nombres, passer à la deuxième partie de l’échauffement. Les élèves dessinent un grand schéma de famille de nombres sur leur ardoise, en plaçant le tout en haut. Demander d’intituler les trois cercles « Tout », « Partie » et « Partie ». Ensuite, expliquer que vous allez dire un nombre, mais qu’ils devront cette fois écrire le nombre cité dans le cercle du haut et les deux parties, 10 et un autre nombre, dans les cercles du bas. Il s’agit de la version écrite de ce qu’ils viennent de faire à l’oral. Travailler sur quelques nombres. Une fois que tout le monde a terminé d’écrire, les élèves montrent leur ardoise. Après chaque nombre, ils l’effacent et recommencent. Cet exercice peut sembler sans intérêt, mais la structure du système décimal constitue le fondement de tous les algorithmes de calcul. La répétition est une excellente chose. Aider les élèves à se rendre compte qu’ils sont en train d’appliquer le concept des familles de nombres à des cas où 10 est désormais l’une des parties et non plus le tout.

2. Étude de la page 83 du fichier A

collectif | 15 min. | recherche

Étudier collectivement la page 83 du fichier A en faisant lire les phylactères à des élèves. Demander d’identifier ce que font Alice et Idris. Demander : « Quelle est la différence avec la séance 62 ? » (L’un des nombres a deux chiffres.)

L’échauffement aura aidé les élèves à comprendre la logique de la décomposition de 12 en 10 et 2. Insister sur le fait qu’il faut d’abord décomposer le plus grand des deux nombres pour ensuite regrouper (ou recomposer) toutes les unités. Demander : « Pourquoi ? » (Parce que c’est plus facile d’additionner 10 + 7 que 12 + 5). Montrer aux élèves qu’additionner 12 + 5 revient au même qu’additionner 10+7 .Écrire l’égalité «12+5=10+7» au tableau et répéter que le signe = signifie « a la même valeur que ». Demander : « 17 est-il un résultat raisonnable ? » (Oui, c’est plus grand que 12.) « Y a-t-il un autre moyen de vérifier le résultat ? » (Oui, en partant de 12 et en comptant 5 de plus.) Refaire l’analyse avec 6 + 13 en observant que l’ordre des nombres à un chiffre et à deux chiffres n’a pas d’importance.

3. Entraînement

binômes | 15 min. | entraînement

Faire travailler les élèves en binômes sur les exercices 1 à 3 page 84 du fichier A. Distribuer à chaque binôme l’annexe « Boîte de 10 » ainsi que 30 cubes (20 d’une couleur et 10 d’une autre). Faire modéliser les additions avec des cubes disposés sur les boîtes de 10. Les élèves qui ont fini en avance peuvent continuer à travailler individuellement sur les exercices similaires de l’activité 3 pages 118 et 119 des fiches photocopiables.

5

Soustrayons en comptant à rebours (2)

Dernière mise à jour le 11 avril 2019
Discipline / domaine
Nombres et calculs
Objectif
Soustraire 1, 2 ou 3 d’un nombre inférieur à 20 en comptant dans l’ordre décroissant.
Comprendre que, contrairement à l’addition où l’on peut compter à partir de l’un ou l’autre des deux nombres pour en trouver la somme, lorsqu’on soustrait, on compte à rebours à partir du plus grand nombre. Rappeler la stratégie acquise aux séances 40 et 41. Revoir le déplacement sur la bande numérique comme représentation concrète du fait de compter à rebours.

- Utiliser des modes de représentation de données numériques : tableaux, graphiques simples, etc.

• Je sais soustraire deux nombres en comptant à rebours.
• Je commence par le plus grand nombre,
je le dis dans ma tête, puis je fais des bonds à rebours.
Durée
40 minutes (3 phases)
Matériel
Fichier A : p. 85
Fiches photocop. : Act. 4 pp. 120-121 Annexe : « Cartes-nombres »
Matériel pédagogique :
bande numérique humaine, cubes
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Souligner le lien entre la modélisation, les schémas et les notations symboliques. Montrer la relation de correspondance entre les nombres figurant dans le schéma et les objets sur la boîte de 10.
Approfondissement : Demander aux élèves avancés de retrancher le 3 du 10 au lieu du 5 dans le problème « 15 – 3 », et expliquer que les deux méthodes fonctionnent mais que l’une d’elles est plus facile.
Remarques
Ne pas dire « On ne peut pas... »
Ne dites pas : « On ne peut pas sous- traire... » Lors de leurs premières années de pratique des mathématiques, beaucoup d’élèves entendent qu’« on ne peut pas soustraire 6 – 9 » ou que « 6 – 9 est impossible ». Puis, une fois au collège, ils apprennent que c’est en fait possible. Utilisez plutôt la formulation suivante : « Avec les nombres que l’on connaît actuel- lement (0, 1, 2, 3...), on ne peut pas calculer 6 – 9. Mais plus tard, lorsque vous apprendrez d’autres nombres, vous pourrez soustraire 9 de 6. » Du reste, il n’y a pas de mal à piquer leur curiosité en évoquant le compte à rebours à partir de 6 jusque dans la zone négative.

Faire le lien entre les séances 65 et 66
Au cours des séances 65 et 66, on utilise un même concept : soustraire un nombre à un chiffre d’un nombre à deux chiffres. Il y a toute- fois une différence : à la séance 65, le nombre formé par les unités dans le nombre à deux chiffres est supérieur au nombre à un chiffre, tandis qu’à la séance 66, il lui est inférieur. Les élèves doivent percevoir le lien entre les deux séances. Ils doivent être capables d’expliquer par eux-mêmes pourquoi on soustrait du chiffre des unités à la séance 65 et de la dizaine à la séance 66. Réfléchir à ce type de comparaisons (comprendre et expliquer ce qui est similaire et ce qui diffère) permet de développer un raisonnement mathématique solide.

Évaluation continue
Certains élèves soustraient les unités mais oublient d’ajouter le 10 au résultat. Lorsqu’ils font des erreurs, faire réfléchir sur le caractère raisonnable de leur résultat. Vérifier qu’ils comprennent bien la nécessité de recomposer le nombre à la fin.

1. Échauffement : soustraire des nombres à un chiffre

collectif | 10 min. | découverte

Revoir la soustraction avec les nombres à un chiffre (unité 5). Donner un exemple comme « 5 moins 3 ». Demander aux élèves d’écrire la soustraction et la solution qu’ils obtiennent sur leur ardoise en utilisant la représentation qu’ils préfèrent. Dans la mise en commun des méthodes, réviser la soustraction des manières suivantes :• en dessinant 5 objets et en en barrant 3 ;

• en montrant 5 objets et en en retirant (enlevant) 3 ;
• en montrant 5 objets, 3 d’une couleur et 2 d’une autre ;
• en comptant à rebours de 3 nombres à partir de 5 (à l’oral) ;
• en faisant 3 pas en arrière sur la bande numérique à partir de 5 ;
• en utilisant la famille de nombres 3 / 2 / 5.
Rappeler le sens premier de la soustraction que les élèves ont appris, à savoir : retrancher, retirer, ou enlever. Il sera utilisé dans ce qui suit.

2. a.Représenter «17–5» avec des cubes

binômes | 20 min. | recherche

Donner 20 cubes à chaque binôme. Demander de représenter le nombre 17 comme ils l’ont fait à la première séance de l’unité 7 : en le décomposant en une tour de 10 cubes emboîtés et 7 cubes supplémentaires. Préciser que, contrairement à la page 69 du fichier A, ils doivent laisser les 7 cubes des unités non emboîtés. Demander ensuite : « Qui peut montrer comment soustraire 5 de 17 en utilisant cette représentation de 17 avec des cubes ? » Des volontaires suggéreront peut-être de retirer 5 des 7 cubes non emboîtés. En ajoutant les 2 cubes ainsi obtenus à la tour de 10 cubes, on obtient 12 cubes. Souligner le fait que comme 5, c’est plus petit que 7, on peut facilement le retrancher de 7, ce qui permet de conserver la tour de 10 intacte. Demander aux élèves de réaliser l’exercice 2 de la page 123 des fiches photocopiables en binômes en utilisant la même méthode de modélisation avec des cubes. Faire verbaliser ce qu’ils ont appris. Conclure cette section en introduisant le schéma qui constitue une transcription de la modélisation avec les cubes. Les lignes en pointillés signifient :

« on peut soustraire 5 de 7 ».

b. Représenter « 15 – 3 » avec des boîtes de 10

Distribuer à chaque élève l’annexe « Boîte de 10 » ainsi que 20 jetons. Étudier la page 86 du fichier A. Demander à certains élèves de lire les phylactères pendant que les autres modélisent avec leur matériel. Souligner l’analogie entre ce problème et ceux qu’ils ont résolus avec des cubes. Demander de formuler les points communs et les différences entre les deux, par exemple :

• on représente le 15 avec une boîte de 10 complète et 5 jetons supplémentaires ;
• on soustrait le 3 du 5 parce que c’est facile, et on obtient 2 ;
• on ajoute le 2 à la boîte de 10 intacte pour obtenir 12...

Faire le lien entre l’acte de retirer 3 jetons d’une boîte de 10 et celui de barrer 3 disques sur le dessin du fichier. Aborder l’exemple suivant, « 16 – 4 », de la même manière pendant que les élèves représentent la soustraction avec des jetons ou des cubes sur leur boîte de 10.

3. Entraînement

individuel | 10 min. | entraînement

Pour leur permettre de s’entraîner davantage, donner aux élèves lesexercices 1 et 2 page 87 du fichier A. Ceux qui ont fini en avance peuvent poursuivre avec l’exercice 1 de l’activité 5 page 122 des fiches photocopiables.

6

Soustrayons en décomposant le plus grand nombre (2)

Dernière mise à jour le 11 avril 2019
Discipline / domaine
Nombres et calculs
Objectif
Soustraire un nombre à un chiffre d’un nombre à deux chiffres en « soustrayant de 10 ».
Soustraire un nombre à un chiffre d’un nombre à deux chiffres (avec un chiffre des unités inférieur au nombre à un chiffre) en décomposant d’abord le plus grand nombre en une dizaine et des unités, puis en soustrayant le plus petit nombre du 10 avant de rajouter les unités.

- Traiter à l’oral et à l’écrit des calculs relevant des quatre opérations.

• Je sais soustraire un nombre à 1 chiffre
d’un nombre à 2 chiffres.
• Je décompose le nombre à 2 chiffres en 10 et des unités. S’il n’y a pas assez d’unités, je soustrais le petit nombre du 10.
• Je rajoute ensuite les unités du nombre à 2 chiffres.
Durée
45 minutes (3 phases)
Matériel
Fichier A : pp. 88-89
Fiches photocop. : Act. 6 pp. 124-125 Annexe : « Boîte de 10 »
Matériel pédagogique :
jetons (20 par binôme), cubes (20 par élève)
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Aider les élèves à visualiser les trois étapes du processus : (1) décomposer le nombre à deux chiffres en une dizaine et des unités, qu’on appellera x ; (2) si x est trop petit, soustraire le nombre à un chiffre de 10 ; et (3) combiner ce résultat avec le x.

Approfondissement : Demander aux élèves avancés de faire une grande affiche qui récapitule les différentes stratégies permettant de soustraire « 12 – 9 » (avec des illustrations).
Remarques
La relation addition-soustraction
Lorsque les adultes présentent des problèmes aux élèves, ils les qualifient souvent de « problèmes soustractifs » ou de « problèmes additifs », parce que c’est ainsi qu’ils les envisagent. Cependant, il vaut mieux éviter les étiquettes. Premièrement, la capacité à décider quelle opération utiliser est une compétence essentielle à déve- lopper. Deuxièmement, bon nombre de problèmes peuvent être résolus de plus d’une façon. Les élèves doivent choisir l’opération qui a le plus de sens à leurs yeux. Prenons un problème comme : « Il y avait 15 oiseaux sur un fil et 9 se sont envolés ; combien en reste-t-il sur le fil ? » Ce problème peut être résolu en soustrayant 9 de 15. Mais certains élèves ajouteront 1 à 9 (ou compteront à partir de 9) pour obtenir 10, puis 5 de plus pour obtenir 15. Ils concluront qu’il reste 1 + 5 (soit 6) oiseaux.

Même changement
Choisir un petit nombre comme 2. Les élèves écrivent des soustractions qui sont égales à 2. Noter la liste au tableau en
« ordre croissant ». Demander aux élèves d’expliquer comment faire pour partir d’une égalité qu’ils connaissent (ex. : 4 – 2 = 2) pour en trouver d’autres. Réponse : appliquer un même changement aux deux nombres ; la différence de 2 reste inchangée.

Évaluation continue
Comme à la séance précédente, certains élèves, trop occupés à décomposer le plus grand nombre puis à soustraire le plus petit nombre de 10, risquent d’oublier d’additionner les unités (donnant par exemple 14 – 5 = 5, au lieu de 9). Lorsqu’ils font une erreur, encourager à s’interroger quant au caractère raisonnable de leur résultat. Vérifier qu’ils comprennent bien la nécessité de recomposer à la fin, après avoir décomposé le nombre à deux chiffres.

1. Réflexion de groupe

collectif | 15 min. | recherche

Écrire deux soustractions au tableau « 15 – 3 » et « 15 – 7 » et demander aux élèves : « Est-ce que quelqu’un peut expliquer la différence entre les deux ? », « Laquelle des deux est plus facile à calculer et pourquoi ? », « Pouvez-vous calculer l’une ou l’autre de tête ? » Si les élèves ont bien compris la séance 65, ils sauront qu’il faut soustraire 3 de 5 dans la première soustraction, puis ajouter 2 à 10 pour obtenir 12. Lorsque vous discuterez de la seconde soustraction, les suggestions des élèves devraient être variées :

• compter 7 nombres à rebours à partir de 15 (à l’oral) ;
• reculer de 7 cases sur la bande numérique en partant de 15 ;
• décomposer 15 en 10 et 5, puis soustraire 7 en deux étapes : soustraire 5 du chiffre des unités de 15 (il reste 10), puis soustraire 2 de 10 (il reste 8) ;
• décomposer 15 en 10 et 5. Utiliser la famille de nombres 3 / 7 / 10 pour soustraire 7 de 10 (on obtient 3), puis combiner le 3 et le 5 pour obtenir 8.


Toutes les méthodes fonctionnent. Expliquer que le dernier point est l’objet de la séance d’aujourd’hui.

2. Soustraire de 10

binômes | 15 min. | entraînement

Distribuer à chaque binôme l’annexe « Boîte de 10 » et 20 jetons. Étudier la page 88 du fichier A. Demander aux élèves d’observer les deux soustractions de la page, « 13 – 4 » et « 14 – 6 », pendant que vous les écrivez au tableau. Demander à un élève de décomposer 13 en 3 10 / 3 / 13 en utilisant le schéma de famille de nombres, et à un autre de faire la même chose pour 14. Attirer l’attention des élèves sur le fait que dans chaque problème, le nombre à un chiffre qu’il faut soustraire est plus grand que la plus petite des deux parties : dans le premier cas, 4>3etdanslesecond,6>4.Dire : «Onvasoustrairede10.» Demander aux élèves de modéliser l’acte de « soustraire de 10 » en binômes en utilisant leurs boîtes de 10 et leurs jetons comme dans le fichier. Certains élèves vont commencer par barrer les unités du nombre à deux chiffres avant de continuer avec celles du « 10 ». Cette méthode fonctionne également. Expliquer que si l’on soustrait de 10, c’est pour utiliser les « familles de 10 » connues.

3. Entraînement

individuel | 15 min. | découverte

Faire travailler les élèves sur les exercices 1 à 3 page 89 du fichier A, en binômes ou individuellement. S'assurer qu’ils disposent du matériel nécessaire pour modéliser les problèmes (une boîte de 10 et 20 cubes ou jetons). Les élèves qui ont fini en avance peuvent continuer avec les exercices de l’activité 6 pages 124 et 125 des fiches photocopiables.

7

Égalités dans les familles de nombres

Dernière mise à jour le 11 avril 2019
Discipline / domaine
Nombres et calculs
Objectif
Apprendre des égalités dans des familles de nombres avec un tout compris entre 11 et 19.
Revoir des faits additifs et soustractifs simples et les phrases mathématiques correspondantes. Élargir le concept à des « touts » compris entre 11 et 19. Savoir que la soustraction est l’opération réciproque de l’addition. Savoir trouver et écrire les quatre (ou les deux) égalités dérivées de n’importe quelle famille de nombres.
- Comprendre et utiliser des nombres entiers pour dénombrer, ordonner, repérer, comparer.
• Je sais écrire 4 égalités pour une famille de nombres.
• Pour les doubles,
il n’y a que 2 égalités, comme 5 + 5 = 10 et 10 – 5 = 5.

Durée
45 minutes (3 phases)
Matériel
Fichier A : pp. 90-91
Fiches photocop. : Act. 7 pp. 126-129
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Encourager les élèves qui ont du mal à percevoir la relation de réciprocité entre les égalités 5+6=11et11–6=5 à se déplacer sur la bande numérique avec leur doigt. Ils n’ont pas besoin de mémoriser les faits soustractifs : s’ils connaissent les additions, ceux-ci en découlent naturellement.

Approfondissement : Donner l’exercice 2 page 91 du fichier A et les problèmes 3 et 4 des pages 128-129 des fiches photocopiables aux élèves qui ont besoin d’aller plus loin.
Remarques
Associativité et commutativité
En algèbre, on représente la commutativité de l’addition par a + b = b + a, et son associativité par (a + b) + c = a + (b + c). Au CP, les élèves utilisent sans cesse ces propriétés. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils en ont une connaissance formelle. Les enfants ont besoin de composer et de décomposer des nombres à de multiples reprises avant de comprendre véritablement que ces derniers peuvent être regroupés de différentes façons, voire même inversés, sans modifier le total. Ils vont également découvrir, poussés par vos questions, que la soustraction ne possède pas ces propriétés.


Ma table d’addition
À la fin du CP, les élèves doivent connaître les faits additifs jusqu’à 20. Ils connaissent déjà les faits
+ 0 et + 1, ainsi que certains doubles. Sur une table d’addition carrée, faites-leur colorier les faits qu’ils connaissent. Visualiser ce qui est connu les encourage à apprendre ce qui est encore inconnu. Au fil de l’année, ils colorieront de plus en plus de faits.

Évaluation continue
Utiliser la notion de machines à transformer les nombres (pages 58, 59 et 76 des fiches photocopiables) pour voir si les élèves se rendent compte que la machine « Ajoute 6 » transforme l’ENTRÉE 5 en SORTIE 11, puis que la machine « Soustrais 6 » transforme de nouveau l’ENTRÉE 11 en SORTIE 5.

1. Revisiter les égalités dans les familles de nombres

collectif | 15 min. | recherche


Les égalités apparentées dérivées des familles de nombres et leur disposition à l’intérieur d’une maison ont été abordées aux séances 44 et 45. Les élèves vont revisiter ce concept en utilisant cette fois un tout à deux chiffres compris entre 11 et 19. Pour revoir les égalités apparentées composées de nombres à un chiffre, projeter ou dessiner au tableau le domino et écrire « Partie » sous chaque moitié. Demander aux élèves : « Quels sont les trois nombres qui vont avec ce domino ? » (3, 6 et 9) Écrivez les nombres au tableau. Continuer ainsi : « Quelles sont les deux phrases mathématiques qui permettent de trouver le nombre total de points lorsqu’on connaît les parties, 3 et 6 ? » (3 + 6 = 9 et 6 + 3 = 9) Écrire ces deux égalités et demandez aux élèves de les commenter. Ils doivent dire que les deux égalités :
• sont une addition des deux mêmes nombres, mais que ces derniers y apparaissent dans deux sens différents ;
• donnent le même tout (total).
Écrire « tout » au-dessus du domino. Pour introduire les égalités soustractives apparentées, cacher la partie gauche du domino et demander à la classe : « Quelle est la phrase mathématique qui permet de trouver le nombre de points que contient la partie que je cache? » (9 – 6 = 3) Faire la même chose pour l’autre partie (9 – 3 = 6) et écrivez les deux égalités à côté des autres de la manière suivante :
3+6=9 9–6=3
6+3=9 9–3=6
Dessiner une maison autour de ces quatre égalités en expliquant que,
comme les membres d’une famille, elles sont apparentées et vivent donc dans une maison.

Faire remarquer aux élèves que les deux soustractions commencent par le plus grand nombre, et que l’ordre a donc de l’importance dans ce cas (9 – 6 n’a pas la même valeur que 6 – 9). Proposer à la classe d’utiliser la notation simple 3 / 6 / 9 pour exprimer les familles de nombres.

2. Étude de la page 90 du fichier A

collectif | 15 min. | découverte

Demander aux élèves d’observer le fichier A en haut de la page 90. Lire les phylactères à voix haute. Demander d’expliquer la différence avec ce qu’ils viennent juste de faire (le tout a deux chiffres). Aider à visualiser la relation de réciprocité qui unit les deux égalités figurant sur une même ligne : expliquer que la soustraction défait ce que l’addition fait. Autrement dit, si j’ajoute 6 à 5, j’obtiens 11 ; puis, si je retranche 6 à 11, je reviens à 5, mon point de départ. Faire travailler les élèves sur l’exercice 1. Demandez à l’un d’entre eux d’expliquer la réponse à la question d’Idris page 91.

3. Entraînement

individuel | 15 min. | entraînement

Pour cette séance, de nombreuses possibilités d’entraînement sont disponibles dans l’activité 7 pages 126 et 127 des fiches photocopiables. Les attribuer aux élèves en fonction du niveau de chacun.

8

Résolvons des problèmes (1)

Dernière mise à jour le 11 avril 2019
Discipline / domaine
Nombres et calculs
Objectif
Résoudre des problèmes à partir d’images.
Résoudre des problèmes basés sur les modèles additif et soustractif « parties-tout » (composition d’état)
et « avant-après » (changement d’état).

• Je sais résoudre
des problèmes à partir d’images.
• Je sais écrire une addition ou une soustraction pour chaque problème.
- Résoudre des problèmes en utilisant des nombres entiers et le calcul.
Durée
40 minutes (2 phases)
Matériel
Fichier A : pp. 92-94
Matériel pédagogique :
cubes ou jetons de couleur, 2 dés
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Dire aux élèves en difficulté de modéliser la décomposition de chaque structure en ses parties et sous-parties à l’aide de blocs concrets, et de compter d’abord les parties puis le tout. Même s’ils ne connaissent pas encore les combinaisons de nombres comme 3 + 7 = 10, ils savent appliquer la stratégie additive la plus élémentaire : compter l’ensemble. Le fait de trouver le résultat les encouragera à persévérer. Approfondissement : Pour approfondir, si les élèves avancés ont trouvé 9 + 6 = 15 au problème 5, demander de trouver une autre addition ; par exemple : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 = 15. Idem pour la soustraction : s’ils en ont trouvé une, en demander une autre. Dire qu’en mathématiques, la « structure en escalier » est connue sous le nom de « nombre triangulaire ». Faire construire les quatre premiers nombres triangulaires (1, 1 + 2, 1 + 2 + 3 et 1 + 2 + 3 + 4) et dire de les utiliser pour inventer d’autres histoires d’addition et de soustraction.
Remarques
Lancer de dés
Chaque élève dispose d’un tableau comportant 12 cases pour les nombres de 2 à 12 (ils peuvent aussi en dessiner un sur leur ardoise). En binômes, ils lancent deux dés, additionnent les nombres obtenus, vérifient ensemble la somme avant de placer une croix dans la case appropriée. Cette activité consolide leur connaissance des faits additifs et introduit les rudiments de la notion de probabilité.
Évaluation continue
L’une des difficultés majeures que pose la résolution de problèmes aux jeunes élèves est le choix de l’opération à utiliser. Au cours de cette séance, les symboles des opérations sont donnés. Mais ce ne sera pas le cas à la séance suivante. Pour aider les élèves sur ce point, poser sans cesse des questions concernant la signification des opérations et l’effet qu’elles ont sur la combinaison de nombres.

1. Les problèmes de maisons

binômes | 20 min. | découverte

Les problèmes sont des tâches mathématiques qui ont le potentiel de poser des défis intellectuels visant à améliorer la compréhension et le développement mathématiques des élèves. La résolution de problèmes n’est pas seulement un objectif de l’apprentissage des mathématiques : c’est aussi un moyen essentiel de faire des mathématiques. Ce ne doit pas être une activité sporadique mais une partie intégrante de la pratique quotidienne des mathématiques. Par le biais de la résolution de problèmes, les élèves acquièrent de nouvelles connaissances, élargissent leur répertoire de stratégies et développent des compétences métacognitives vis-à-vis de leurs propres processus de réflexion. Commencer par projeter le problème 1 page 92 du fichier A au tableau ou par montrer un modèle ou une grande image de la maison de Maël. Faire la liste des quatre étapes de la résolution de problèmes (abordées à la séance 33) et modéliser chacune d’entre elles.

• Lire et comprendre le problème : « Quelles sont les deux parties ? » (Les réponses vont varier : jaune et rouge, ou la base et le toit.) Décomposez ces parties en « sous-parties » plus petites pour aider les élèves à compter (ex. : pour compter les blocs rouges, on pourrait faire 3 + 5 = 8, puis compter 4 de plus).

• Faire un plan : « Doit-on additionner ou soustraire ? », « Comment décide-t-on ? »
• Mettre le plan à exécution : « Comment trouve-t-on chaque partie ? », « Comment additionne-t-on les deux parties ? » (Les réponses vont varier : compter à partir de l’un des nombres, utiliser des faits connus...)

• Vérifier : « 20 est-il un résultat raisonnable ? » (Oui, c’est plus grand que les deux parties 8 et 12.) « Aurait-on pu résoudre le problème d’une autre façon ? »

• Accepter les deux phrases mathématiques suivantes: 12 + 8 = 20 et 8 + 12 = 20
Ensuite, répétez le même processus avec la maison d’Idris (problème 2) en posant des questions aux élèves pour les orienter.

Comparer les deux maisons : « Comment sait-on qu’il y a 20 blocs en tout sans compter ? » (Les maisons ont une structure identique). Pour finir, faire remarquer qu’il y avait deux façons de compléter la première égalité mais une seule façon de compléter la seconde.

Conclure : « Pour la soustraction, 20 – 4 n’a pas la même valeur que 4 – 20. »

2. Résoudre des problèmes en collaboration

binômes | 20 min. | découverte

Les problèmes 3, 4 et 5 du fichier A sont de type « parties-tout ». Attribuer d’abord l’un de ces problèmes à chaque binôme, en réservant le problème 5 aux élèves avancés. Donner du matériel pédagogique de couleur pour qu’ils puissent modéliser les blocs dans chaque problème. Rappeler de suivre les quatre étapes de l’analyse de problèmes et d’en faire le compte rendu lorsqu’ils partageront ensuite leurs stratégies. Souligner la distinction entre les problèmes 3 et 4 : dans le problème 3, il faut compter tous les blocs tandis que dans le 4, il faut se concentrer uniquement sur les blocs verts, d’où l’importance de lire attentivement et de bien comprendre un problème avant de se lancer.

9

Résolvons des problèmes (2)

Dernière mise à jour le 11 avril 2019
Discipline / domaine
Nombres et calculs
Objectif
Résoudre des problèmes à partir d’images.
Résoudre des problèmes basés sur les modèles additifs et soustractifs « parties-tout » (composition d’état) et « avant-après » (changement d’état).
- Résoudre des problèmes en utilisant des nombres entiers et le calcul.

• Je sais quand je dois utiliser l’addition et quand je dois utiliser la soustraction quand je résous un problème.
Durée
45 minutes (3 phases)
Matériel
Fichier A : p. 95
Fiches photocop. : Act. 8 pp. 130-131
Matériel pédagogique :
cubes ou jetons
Informations théoriques
Double comparaison
Les élèves jouent en binômes. Ils posent une pile de cartes-nombres entre eux, face contre table. Ils retournent deux cartes et en comparent les totaux. Le joueur qui a le plus grand total récupère les cartes, et celui qui a le plus de cartes à la fin du jeu a gagné.

Différenciation
Soutien : Mimer les problèmes avec les élèves en difficulté en utilisant des objets de couleur pour les wagons et en leur faisant verbaliser les histoires. Leurs gestes et leurs mots permettront d’évaluer leur compréhension.

Approfondissement : Donner aux élèves avancés le problème 3 page 131 des fiches photocopiables. En b), les additions donnent le même tout (6 + 12 = 18 et 12 + 6 = 18) ; en c), les soustractions donnent les deux parties distinctes (18 – 12 = 6 et 18 – 6 = 12).
Remarques
La flexibilité est une composante essentielle de toute conception solide des nombres et des opérations. Les élèves développent leur flexibilité lorsqu’ils sont libres d’utiliser la stratégie qu’ils comprennent le mieux et qui est la plus adaptée au contexte. En faisant preuve de flexibilité nous- mêmes, nous l’encourageons chez nos élèves. Par exemple, l’égalité attendue en réponse au problème de train de Maël est « 8 + 5 = 13 ». Mais il est possible que certains élèves écrivent « 13 – 5 = 8 », car cette formule suit l’ordre logique de l’histoire de don :
1. Maël avait 13 wagons au début. 2.Ilenadonné5.
3. Il lui en reste 8.
Du moment que les élèves répondent « Maël avait 13 wagons au début », c’est exact !


Évaluation continue
Faire un tableau listant les quatre étapes de la résolution de problèmes (séance 33) et demander aux élèves de l’utiliser pour résoudre les problèmes. Aider à décomposer chaque étape et à verbaliser leur réflexion.

1. Le problème de train de Maël

collectif | 15 min. | recherche

Le problème 1 de la page 95 du fichier A est difficile : il vaut mieux le faire collectivement à un moment où les élèves ont l’esprit frais. Il s’agit d’un problème de type « changement d’état », ou « avant- après » : Maël avait un certain nombre de wagons, il en a donné à Adèle mais il lui en reste quelques-uns. Les problèmes de type changement d’état sont les plus faciles à conceptualiser pour les élèves lorsqu’il s’agit de trouver le nombre final. (Exemple : « J’avais 7 sucettes et j’en ai donné 4. Combien m’en reste-t-il ? ») Cependant, le problème de Maël est déconcertant dans la mesure où c’est le nombre initial qu’il faut trouver. C’est ce qui en fait « un problème », c’est-à-dire une tâche pour laquelle on ignore quelle méthode appliquer et qui nécessite par conséquent une réflexion de la part de la personne qui cherche à la résoudre.

Discuter de la situation et identifier la question. Évaluer la compréhension qu’ont les élèves du problème (distinguer la locomotive des wagons) :
• Que représente le 5 ? ;

• Que représente le 8 ? ;
• Avait-il plus ou moins que 8 wagons au début ?
Émettre des hypothèses afin d’évaluer la conception qu’ont les élèves des nombres et des opérations : « Et si Maël avait eu 10 wagons au début, combien en aurait-il maintenant ? » (5). En utilisant ce même exemple hypothétique, donnez des indices concernant la stratégie à suivre : « Comment utiliseriez-vous les 5 wagons qu’il a donnés et les 5 qu’il lui reste pour trouver le nombre initial ? » (5 + 5) Les élèves devraient conclure qu’ils cherchent un résultat supérieur à 10 parce que Maël a encore 8 wagons. Faire un schéma pour les aider à conceptualiser le problème.
Demander à des volontaires d’expliquer comment ils pensent pouvoir trouver le résultat.

 

2. Inventer des histoires

binômes | 15 min. | recherche

Dans les unités précédentes, les élèves ont déjà été amenés à inventer des histoires. Former des binômes et demander à chacun d’eux d’inventer un problème additif et un problème soustractif. Donner aux élèves qui en ont besoin ou envie des cubes ou des jetons jaunes et violets pour représenter les wagons et les aider à inventer de nouvelles histoires. Parmi les histoires d’additions possibles, on peut penser aux trois suivantes :

• Maël a 8 wagons en tout, 3 violets et 5 jaunes : 8 = 3 + 5
• Maël et Adèle ont 13 wagons en tout : 8 + 5 = 13
• Il y a 10 wagons jaunes en tout, chaque enfant en a 5 : 10 = 5 + 5 Parmi les histoires de soustractions possibles, on peut penser aux trois suivantes :
• Maël a 3 wagons de plus qu’Adèle : 8 – 5 = 3
• Il y a 13 wagons en tout, 3 sont violets et 10 sont jaunes :

➜ Le nombre de wagons violets est : 13 – 10 = 3

➜ Le nombre de wagons jaunes est : 13 – 3 = 10
Demander à quelques binômes de partager leurs histoires. Écrire au tableau les phrases mathématiques qui correspondent à chacune.

3. Entraînement

binômes | 15 min. | recherche

Les élèves peuvent s’entraîner avec les problèmes assez simples de l’activité 8 page 130 des fiches photocopiables. Le problème 1 est le plus simple. Le problème 2 est plus délicat : l’image pourrait induire les élèves en erreur. Le problème 3 page 131 repose sur une situation « parties-tout » qui peut être envisagée comme une addition ou comme une soustraction, selon qu’on se concentre sur le tout ou sur les parties.