Les Histoires pressées de Bernard Friot

Disciplines
Lecture et compréhension de l'écrit, Culture littéraire et artistique et Ecriture
Niveaux
CM1, CM2.
Auteur
J. GARCIA
Objectif
- Découvrir un nouveau genre littéraire (les nouvelles de Bernard Friot).
- Identifier des stratégies de lecture (retours méta-cognitifs...).
- Améliorer sa compréhension en réalisant des écrits de travail.
Relation avec les programmes

Cycle 3 - Programme 2016

  • Maintenir une attitude active et réflexive : être vigilant par rapport à l'objectif (compréhension, buts de la lecture) ; adapter sa lecture à ses objectifs ; demander de l'aide ; mettre en œuvre des stratégies pour résoudre ses difficultés ...
  • Mettre en œuvre une démarche de compréhension à partir d'un texte entendu ou lu : identifier et mémoriser les informations importantes, en particulier les personnages, de leurs actions et de leurs relations (récits, théâtre), mise en relation de ces informations, repérage et mise en relation des liens logiques et chronologiques, mise en relation du texte avec ses propres connaissances, interprétations à partir de la mise en relation d'indices, explicites ou implicites, internes au texte ou externes (inférences).
  • Construire les caractéristiques et spécificités des genres littéraires (conte, fable, poésie, roman, nouvelle, théâtre) et des formes associant texte et image (album, bande dessinée).
  • Produire des écrits de travail pour formuler des impressions de lecture, émettre des hypothèses, articuler des idées, hiérarchiser, lister.
Dates
Créée le 22 février 2018
Modifiée le 18 mars 2018
Statistiques
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28 coups de coeur
Licence
CC-BY-NC-SALicence Creative Commons : Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage des conditions initiales à l'identique ?.

Cette séquence intervient en P4 et elle s'inspire des travaux de Solange Bornaz, professeur agrégé de Lettres classiques, formatrice à l’ESPE de Versailles (Université de
Cergy-Pontoise, site de Gennevilliers).

Déroulement des séances

1

Séance 1: "Un martien"

Dernière mise à jour le 18 mars 2018
Discipline / domaine
Lecture et compréhension de l'écrit
Objectif
- Découvrir le genre de la nouvelle littéraire,
- écrire une suite à l'histoire.
Durée
55 minutes (5 phases)
Matériel
« Un Martien », Nouvelles Histoires pressées, Bernard Friot / diapo TBI

1. Présentation du texte

collectif | 5 min. | découverte

On explique aux élèves que la nouvelle qu’ils vont lire se présente comme une lettre ; ils vont la découvrir petit à petit, l’enseignant va lire le texte, par extraits successifs.

Inutile de donner d’emblée le titre, qui incite à voir dans le scripteur « un Martien », représentation que certains élèves auraient du mal à déconstruire. Le titre sera donné en fin de lecture.

2. Lecture de la première partie de la nouvelle aux élèves (=> « on est quittes »).

collectif | 15 min. | découverte

Lecture de la première partie.

Cher papa, chère maman, Eh oui, me voici sur la planète Mars. J'espère que vous vous êtes bien inquiétés depuis ce matin et que vous m'avez cherché partout. D'ailleurs, je vous ai observés grâce à mes satellites espions et j'ai bien vu que vous faisiez une drôle de tête cet après-midi. Même que papa a dit : « Ce n'est pas possible, il a dû lui arriver quelque chose ! » (Comme vous le voyez, mes micros longue distance sont ultra-puissants.) Eh bien, j'ai un peu honte de le dire, mais je le dis quand même, parce que c'est la vérité : je suis rudement content que vous vous fassiez du souci. C'est de votre faute, après tout. Si vous ne m'aviez pas interdit d'aller au cinéma avec François, je ne serais pas parti. J'en ai marre d'être traité comme un gamin ! D'accord, je n'aurais pas dû vous traiter de vieux sadiques ; Mais maman m'a bien traité de gros mollasson, alors on est quittes. 

Qu’a-t-on appris dans ce début d’histoire, dans ce début de lettre ?

Plutôt que des questions fermées initiales, un rappel de récit, commencé par un élève et complété par les autres, permet d’élucider le contexte : disparition du scripteur de la lettre, un garçon – une fois qu’il est prouvé qu’il s’agit bien d’un garçon, on peut préciser qu’il s’appelle Félicien –, inquiétude des parents, cause de la dispute. On relève ce qui est étonnant : il dit qu’il est sur Mars (Attention: on ne dit pas qu'il est sur Mars).

3. Lecture de la deuxième partie de la nouvelle (=> « Vous voyez à qui je fais allusion… »).

collectif | 15 min. | recherche

Lecture de la deuxième partie

Ne me demandez pas comment je suis arrivé ici, c'est un secret et j'ai juré de ne pas le dire. En tout cas, je me plais bien sur Mars. Les gens ne sont peut-être pas très agréables à regarder, mais ils sont supersympas. Personne ne fait de réflexions quand vous avez le malheur d'avoir un 9 en géographie. Vous voyez à qui je fais allusion... 

D’après vous, à qui Félicien fait-il donc allusion ?... Quel âge pourrait-il avoir ? 

On peut proposer d’abord aux élèves d’écrire l’âge qu’ils imaginent sur leur ardoise (sans commentaire). On laisse ensuite argumenter les élèves, à partir des indices du texte : Félicien a le droit d’aller au cinéma tout seul avec un copain, il a eu 9 en géographie, ce qui n’a pas fait plaisir aux parents : il s’agit donc de 9/20, ce qui fait plutôt penser au collège… Cela permet de poser explicitement que Félicien n’est plus un « petit garçon », mais qu’il dépend de ses parents, il n’est pas encore un jeune adulte autonome

4. Lecture de la troisième partie (jusqu’à la signature).

collectif | 15 min. | recherche

Lecture de la troisième partie.

Il y a quand même des choses un peu bizarres. Je ne parle pas des espèces de scarabées que les Martiens grignotent à l'apéritif. Sur Terre aussi, il y a des trucs impossibles à manger. Les choux de Bruxelles, par exemple. Non, le plus tordu, c'est la façon dont on fait les bébés. Il suffit qu'un garçon et une fille se regardent dans les yeux, et hop ! ils deviennent papa-maman. J'ai déjà une demi-douzaine d'enfants. Je crois que je vais mettre des lunettes de soleil. C'est plus prudent. J'ai encore des tas de choses à vous raconter, mais je préfère m'arrêter là.

Portez-vous bien et à bientôt, j'espère. Félicien 

On peut faire écrire les élèves : « D’après toi, pourquoi Félicien écrit-il à ses parents ? » Cette question permet de faire réfléchir à l’intentionnalité du scripteur. Réponses fréquentes : pour les rassurer ou au 4 contraire pour les inquiéter, pour les énerver, pour leur raconter son voyage, pour les avertir qu’ils ont des petits-enfants, …

5. Lecture de la dernière partie de la nouvelle : les post-scriptums

collectif | 5 min. | découverte

- Expliquer aux élèves qu’il arrive, quand on a terminé une lettre, qu’on ait quelque chose à ajouter : on écrit alors un « post-scriptum » (termes à élucider). Félicien a écrit non pas un, mais deux postscriptums qui restent à découvrir…

- Lecture de la dernière partie

P.-S. : Vous seriez gentils de m'envoyer deux sandwiches au saucisson, un yaourt à la fraise et une bouteille de jus de raisin. Et dites-moi si vous êtes encore fâchés.

P. P.-S. : Vous n'avez qu'à laisser le colis et la lettre devant la porte du grenier. Ne vous inquiétez pas, ça arrivera.

Immédiatement après la lecture, on peut faire écrire les élèves : « Et maintenant, où penses-tu que se trouve Félicien, quand il écrit sa lettre ? » La discussion qui suit, souvent animée, permet des échanges très argumentés. 

Il est important de revenir sur l’intentionnalité du scripteur : « Que veut Félicien finalement ? Pourquoi écrit-il cette lettre ? ». Cela permet de poser que certes, le garçon est affamé et il souhaite avoir un repas ; mais surtout, il veut se réconcilier avec ses parents (« dites-moi si vous êtes encore fâchés »), sans pour autant revenir sur sa demande initiale de ne plus être traité « comme un gamin ». On reviendra sur le jeu de l’auteur avec le lecteur et le plaisir que procure le fait de comprendre ce que le texte ne dit pas en clair.

2

Activité d'écriture - séance 1

Dernière mise à jour le 18 mars 2018
Discipline / domaine
Ecriture
Objectif
- Écrire la lettre de réponse des parents
Durée
45 minutes (5 phases)
Matériel
Texte intégral du "Martien" pour les élèves.

1. Annonce de l'activité

collectif | 10 min. | découverte

Relecture silencieuse du texte par les élèves.

Sur vos cahiers d'écrivain, vous allez écrire la lettre de réponse des parents en une dizaine de lignes environ. 

Noter date en abrégé, "Histoires pressées" de Bernard Friot

Consigne: Ecris la lettre de réponse des parents de Félicien.*

on rappellera ce que demande Félicien : il veut manger, il veut savoir « si [ses parents] sont encore fâchés » ; la lettre des parents doit répondre à ces deux demandes.

2. Recherches de pistes

collectif | 5 min. | recherche

Demander des idées possibles aux élèves pour s"assurer que tout le monde ait compris l'activité + aider ceux en manque d'inspiration. 

Noter ces idées au tableau

Dire aux élèves qui n'ont pas d'idées de lever la main pour pouvoir différencier par la suite, voir les réunir dans un coin de la classe. 

3. Phase d'écriture

individuel | 20 min. | entraînement

Les élèves écrivent individuellement la réponse 

Aider un groupe d'élève dans le besoin en notant des pistes possible sur une feuille A4

4. Relecture individuelle

individuel | 5 min. | entraînement

Demander aux élèves de terminer leur écrit en vérifiant les accords, ponctuation et conjugaison. 

5. Lecture orale de sa réponse

collectif | 5 min. | mise en commun / institutionnalisation

Deux ou trois élèves volontaires et sélectionnés pourront lire leur production à la classe. 

3

Séance 2: "Loup-Garou"

Dernière mise à jour le 18 mars 2018
Discipline / domaine
Lecture et compréhension de l'écrit
Objectif
- Découvrir une autre nouvelle de Bernard Friot;
- Relever les indices du texte (lecture manipulée)
Durée
55 minutes (5 phases)
Matériel
« Loup-Garou », Nouvelles histoires pressées, collection Milan Poche Junior / Bernard Friot / © 1992
Informations théoriques
On peut lire cette histoire comme un amusant récit d’humour noir. On peut aussi être sensible au sort des élèves fragiles, comme Antoine : ceux qui sont toujours en retard (est-ce vraiment leur faute ?), qui sont dehors même tard le soir (personne ne veille donc sur eux ?), ceux dont les autres élèves se moquent, ceux qui n’arrivent pas à se conduire en élèves, ceux qu’il est tentant d’exclure de la communauté scolaire. Quand Antoine dit ce qu’est réellement le maitre dans cette histoire – un dangereux prédateur, non seulement il n’est pas cru, mais il passe pour un affabulateur et il accroit encore la menace qui pèse sur lui (« Toi, la prochaine fois, je ne te louperai pas… »).
Remarques
Cette séance doit se faire en parallèle avec une séance de présentation de l'auteur en HDA.

1. Rebrassage et introduction du nouveau texte

collectif | 10 min. | découverte

- Qu'avons-nous découvert la dernière fois? Qui est Bernard Friot? ...

- Donner le titre du nouveau texte "Loup Garou"

- Demander aux élèves ce qu'est un loup garou.

illustrer les définitions des élèves avec des images par exemple. Poser le loup garou comme un "homme-loup" et non comme un "animal-loup" (un quadrupède). 

2. Première lecture manipulée

collectif | 15 min. | découverte

Il est intéressant de proposer un dispositif en deux temps, en annonçant explicitement aux élèves qu’on ne leur lira pas tout le texte tout de suite. En effet, la lecture «manipulée» permet de se centrer sur le personnage d’Antoine, ce qui permettra de remettre en question une première impression 

Lecture manipulée: Tout ce qui concerne le maitre est volontairement occulté : 

Antoine entre en courant dans la classe. Il est en retard, comme d’habitude.

- Monsieur, monsieur ! crie-t-il encore tout essoufflé, cette nuit j’ai vu un loup-garou.

- À la télé ? demande Céline.

- Mais non, en vrai.

- Oh, arrête tes conneries, dit Fabien.

- Il veut faire l’intéressant, dit Valérie.

- Hou… hou… hou… loup-garou ! hurle Damien, pour rire.

- Mais si, je vous jure, dit Antoine. Il était habillé comme un homme, mais j’ai vu ses pattes toutes poilues avec des griffes longues comme ça !

- Et il avait du vernis sur ses ongles ? demande Aline en se tordant de rire. Toute la classe s’esclaffe bruyamment.

Antoine s’énerve :

- Puisque je vous dis que je l’ai vu ! Même qu’il avait des oreilles pointues et deux grandes dents, là, comme un loup. Et ses yeux ! Tout rouges, comme du feu ! J’ai eu une de ces trouilles quand il m’a couru après ! Je me demande comment j’ai pu lui échapper…

Mais plus personne ne l’écoute. Il attend un instant, puis s’assied, déçu à sa place. 

Un rappel de récit initial permet généralement aux élèves de tomber d’accord : Antoine est un écolier qui raconte une histoire abracadabrante, puisque les loups-garous, ça n’existe pas... Est-ce pour masquer son retard, pour « faire l’intéressant », parce qu’il a vu un film d’horreur et/ou fait un tel cauchemar qu’il confond rêve et réalité ? Les élèves formulent généralement différentes hypothèses. On peut d’ailleurs leur proposer de réagir par écrit, avant discussion (« D’après toi, pourquoi Antoine raconte-t-il qu’il a été poursuivi par un loup-garou ? ») Une question se pose néanmoins : le maitre est nécessairement présent (« Monsieur ! Monsieur ! ») ; c’est étrange, qu’il ne réagisse pas… Que pourrait-il dire, que pourrait-il faire ? (c’est un autre écrit de travail possible)

3. Lecture intégrale partielle (=> « il regarde Antoine fixement et marmonne entre ses dents »)

collectif | 5 min. | découverte

Lecture intégrale partielle:

Antoine entre en courant dans la classe.  Il est en retard, comme d’habitude. - Monsieur, monsieur ! crie-t-il encore tout essoufflé, cette nuit j’ai vu un loup-garou.

- À la télé ? demande Céline.

- Mais non, en vrai !

- Oh, arrête tes conneries, dit Fabien.

- Il veut faire l’intéressant, dit Valérie. - Hou… hou… hou… loup-garou ! hurle Damien, pour rire. Le maître, lui, enfonce son bonnet sur ses oreilles.

- Mais si, je vous jure, dit Antoine. Il était habillé comme un homme, mais j’ai vu ses pattes toutes poilues avec des griffes longues comme ça !

- Et il avait du vernis sur ses ongles ? demande Aline en se tordant de rire.

Toute la classe s’esclaffe bruyamment. Le maître, lui, de ses mains gantées de noir, redresse le col de son manteau.

Antoine s’énerve : 

- Puisque je vous dis que je l’ai vu ! Même qu’il avait des oreilles pointues et deux grandes dents, là, comme un loup. Et ses yeux ! Tout rouges, comme du feu ! J’ai eu une de ces trouilles quand il m’a couru après ! Je me demande comment j’ai pu lui échapper…

Mais plus personne ne l’écoute. Il attend un instant, puis s’assied, déçu, à sa place.

- Taisez-vous ! crie le maître d’une voix rauque, animale. Les yeux cachés derrière d’épaisses lunettes noires, il regarde Antoine fixement et marmonne entre ses dents : 

Alors que pensez-vous maintenant?  Il est utile de chercher des preuves dans le texte, pour faire coïncider ce qu’on apprend du maitre (vêtements, posture) avec ce que dit Antoine, dans sa description du loup-garou :  

Projeter le texte sans la fin sur le TBI

4. Recherche de preuves

collectif | 20 min. | recherche

Construire un tableau et le remplir à l'oral avec les élèves

 

Ce que dit AntoineCe que fait le maîtreinterprétation

"J'ai vu un loup-garou"

« Il était habillé comme un homme, mais j’ai vu ses pattes toutes poilues avec des griffes longues comme ça ! » 

etc

il « enfonce son bonnet sur ses oreilles » 


« Le maitre, lui, de ses mains gantées de noir, redresse le col de son manteau. »

Le maitre cache ses oreilles de loup-garou. 
Le maitre cache son pelage et ses pattes de loup-garou. 

Alors, que penser maintenant de ce qu’Antoine a raconté ? A-t-il imaginé cette histoire de loup-garou ? (il peut être intéressant de repérer les élèves qui n’ont pas changé d’avis, par incapacité à modifier leur première représentation ou parce que l’idée d’un maitre « loup-garou » est impensable pour eux).  
Que pourrait « marmonner » le maitre, à la fin du passage, quand il regarde Antoine ? (écrit de travail possible)

Demander aux élèves d'imaginer la fin de l'histoire en une réplique sur leur cahier de brouillon (individuellement). 

trois ou quatre élèves donnent les fins possibles. Discussion collective. 

5. Lecture de la fin du récit

collectif | 5 min. | découverte

lecture de la fin: - Toi, la prochaine fois, je ne te louperai pas ! 

C’est donc bien une menace… On pourra revenir sur l’humour noir qui fait qu’Antoine raconte son histoire au mauvais moment à la mauvaise personne. Pour travailler la métacognition, on pourra demander aux élèves ce qu’ils pensent du dispositif, qui ne leur a pas donné à lire «tout le texte tout de suite». On précisera l’intention : les rendre sensibles aux indices qui font que l’auteur nous amène à penser que le maitre est un loup-garou, sans jamais l’écrire explicitement. Etre un lecteur malin, c’est savoir mettre en relation les indices du texte. 

4

Activité d'écriture - séance 2

Dernière mise à jour le 18 mars 2018
Discipline / domaine
Lecture et compréhension de l'écrit
Objectif
- réinvestir les indices de l'implicite à l'écrit.
Durée
45 minutes (4 phases)
Matériel
Textes élèves de "Loup garou"

1. Rebrassage

collectif | 5 min. | réinvestissement

Qu'avons-nous vu la dernière fois? Quel travail avons-nous fait avec le texte? 

2. Annonce de l'activité

collectif | 10 min. | découverte

Et si Antoine avait rencontré non pas un loup-garou mais une sorcière, un ogre, un vampire, ou telle autre créature fantastique et inquiétante ? 

Chercher des exemple de créatures avec les élèves et insister sur le fait que le maitre ou la maitresse devra cacher son apparence de monstre.

Les noter au tableau. 

Chercher une façon de cacher son apparence de monstre en prenant un ou deux exemple à l'oral. 

 

3. Phase d'écriture

individuel | 25 min. | entraînement

Ré-écris le texte avec une autre créature. Attention, le maître ou la maîtresse devra cacher sa vraie nature. 

Ecrire ce texte sur le cahier d'écrivain.

Pour les élèves en difficulté, on peut le proposer de dessiner d'abord leur créature. 

4. Lecture de quelques textes

collectif | 5 min. | mise en commun / institutionnalisation

Deux ou trois textes d'élèves volontaires sont lus à la classe.